STAGE - Etat des lieux des Odonates à fort enjeu de conservation du PNR des Caps et Marais d’Opale
Présentation de la structure d’accueil
Vous souhaitez intégrer une équipe engagée, solidaire et conviviale ? Exercer un métier dans le domaine de la transition écologique ? Donner du sens à votre quotidien ? Vous investir sur un territoire remarquable reconnu au niveau national et international ?
Le Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale recherche son/sa stagiaire pour l’élaboration du diagnostic et d’un plan d’action contextualisé en faveur des Odonates à fort enjeu de conservation sur le territoire du PNR.
Entre les villes de Calais, Boulogne-sur-Mer et Saint-Omer, le Parc naturel régional est un territoire rural habité reconnu au niveau national pour ses richesses naturelles, la valeur de ses patrimoines et de ses paysages. Il ambitionne de faire l’équilibre entre la préservation/valorisation du cadre de vie et développement des activités. Situé en Hauts-de-France, le Parc naturel régional est composé de 154 communes à cheval sur deux départements (Pas-de-Calais et Nord) et de 10 intercommunalités. Il est géré par un Syndicat mixte composé de collectivités locales adhérentes. Il emploie une soixantaine d’agents.
Contexte
Le Parc naturel régional abrite une diversité de milieux et un riche patrimoine naturel. Parmi ce patrimoine, on compte 45 espèces d’Odonates dont 12 d’entre-elles présentent un intérêt patrimonial.
Par ailleurs, les Odonates font l’objet d’un Plan Nation d’Actions 2020-2030 décliné en région Hauts-de-France par un Plan Régional d’Action, co-animé par la DREAL et le CEN Hauts-de-France. Ces plans concernent respectivement 6 et 8 espèces recensées sur le territoire parmi lesquelles on peut citer le Leste verdoyant septentrional, l’Agrion de Mercure ou encore l’Aeschne isocèle. A ces espèces, s’ajoutent deux espèces pour lequel le PNR possède une responsabilité régionale : le Cordulégastre annelé et le Caloptéryx vierge septentrional.
L’état des connaissances est variable sur le territoire et selon les taxons, dont certains présentent une évolution rapide des populations localement. De plus, en dehors des espaces naturels reconnus et gérés, certaines zones n’ont jusqu’à présent, guère fait l’objet de prospections, a fortiori en propriétés privées, en particulier en tête de bassin versant et/ou en milieu bocager.
Enfin, du fait de ce manque de (re)connaissances, les Odonates ne font que rarement l’objet de mesures de sauvegarde spécifiques. Le territoire n’est pas doté, à l’heure actuel d’un plan d’action contextualisé et partagé avec l’ensemble des intervenants concernés.
Vos missions
Le stage sera organisé autour de 5 objectifs :
- Recherche de terrain de certaines espèces à enjeux prioritaires ;
- État des lieux actualisé des populations d’espèces à enjeux ;
- Hiérarchisation des enjeux odonatologiques du territoire ;
- Préconisations de gestion et d’aménagements contextualisées ;
- Restitution aux acteurs du territoire concernés (syndicats de bassins, Agence de l’eau, FDAAPPMA 62, gestionnaires d’espaces naturels, OFB).
Activités
Ce stage s’articule autour deux activités principales : la rédaction d’un plan d’action simplifié mais contextualisé au territoire et à l’actualisation des connaissances par des prospections de terrain durant la belle saison. Ceci en suivant une démarche scientifique.
Dans un premier temps, le/la stagiaire réalisera une recherche bibliographique en sollicitant les principaux fournisseurs de données naturalistes et les gestionnaires d’espaces naturels.
A partir de ces données historiques, une stratégie de priorisation des espèces à rechercher sera établie en fonction de différents critères (enjeux, dates de dernières données, potentialités en fonction des habitats en place, etc.) et en lien avec les experts naturalistes du Parc et du CEN.
Des protocoles d’échantillonnage généralistes et spécifiques seront alors proposés pour chacun des taxons à prospecter (sites, périodes, fréquence, type de prospection, etc.).
Etant donné que la saison de vol des libellules démarre à la moitié de la période de stage, d’autres activités sont à prévoir en amont :
- avec l’aide des techniciens du Parc, le listing des acteurs du territoire impliqués directement ou indirectement dans la sauvegarde des libellules et leurs rôles potentiels pour la mise en œuvre d’un plan d’action ;
- la définition de la méthode de hiérarchisation des enjeux, en fonction notamment des statuts et de la responsabilité du territoire pour l’espèce ;
Durant la seconde moitié du stage, les prospections de terrain seront réalisées avec l’accompagnement de la technicienne « trame bleue » du Parc puis en autonomie en juin, juillet et début août.
Les données actualisées par les inventaires permettront ainsi de rédiger l’état des lieux, hiérarchiser les enjeux et d’établir les préconisations de gestion.
Une restitution à l’occasion d’un comité rassemblant les acteurs du territoire et les structures animatrices du PRA sera organisée à la fin du stage.
Livrables
Le stage nécessitera le rendu du mémoire de stage de niveau bac+5 intégrant l’état des lieux, la hiérarchisation des enjeux et les préconisations de gestion.
Le comité nécessitera quant à lui, une présentation Powerpoint adaptée.
Les données produites lors des inventaires seront saisies dans les bases de données régionales de référence.
Compétences et centres d’intérêt attendus
- Expérience et formation initiale :
Master 2 en écologie, environnement, ou ingénieur en sciences de l’environnement.
- Connaissances et centre d’intérêt :
Connaissances naturalistes et en particulier des Odonates. Un test de reconnaissance sera réalisé à l’entretien.
Un goût prononcé pour le travail de terrain, la gestion des bases de données et les suivis naturalistes est indispensable.
Connaissances des logiciels Word, Excel, QGis, Qfield
Connaissance des outils d’analyse statistique
- Qualités
Compétence rédactionnelle indispensable et esprit de synthèse.
Autonomie, rigueur et force de proposition attendues
Sens du relationnel et de l’écoute
Bonne condition physique
Statuts et conditions particulières
Stage de 6 mois à partir de mars 2026
> Durée hebdomadaire du travail : 35 heures
> Indemnisation des stagiaires : Le taux horaire de la gratification est égal au minimum à 4,35 € par heure de stage, correspondant à 15 % du plafond horaire de la sécurité sociale. Le taux horaire est susceptible d’être modifié au 1er janvier 2026.
> Tickets restaurant
> Aide à la duplication du mémoire final
Posséder le permis B et disposer d’un véhicule
Mise à disposition d’un véhicule de service.
Lieu de stage
Maison du Parc de Le Wast (62142)
Date de prise de fonction
15 mars 2026
Les candidatures (CV + lettre de motivation) sont à adresser avant le 15 novembre 2025.
Par mail à l’attention de Madame la Présidente à rh@parc-opale.fr en indiquant en objet «Stage – Libellules»
Informations sur les conditions de stage
rh@parc-opale.fr
03 21 87 90 94
Informations sur le stage :
Arnaud BOULANGER
aboulanger@parc-opale.fr
